La crise d’attractivité que traversent les établissements et services sociaux et médico-sociaux à but non lucratif est largement partagée et documentée depuis quelques années déjà. Ce constat est notamment illustré par le dernier baromètre des tensions de recrutement en 2023 édité par la confédération des employeurs de la branche SSMS à but non lucratif2, qui fait état d’une augmentation de postes vacants entre 2021 et 2023 : soit un total proche de 35 000 postes non pourvus au 30/09/2023. De son côté l’OPCO Santé constatent que : « 64% des établissements déclarent avoir des difficultés de recrutement [et que] l’attractivité et la fidélisation des salariés sont donc aujourd’hui des enjeux majeurs ». Aussi ce n’est pas un hasard si l’opérateur de compétences de la branche, organise en 2024 un évènement sur ce thème : « Les grands rendez-vous de l’attractivité ».
Après 18 ans de conseil comme avocate spécialisée en droit du travail, Marianne SALVETAT BERNARD a créé NESSO pour accompagner en organisation et santé au travail les structures privées comme publiques. Percutée par les défis environnementaux et confrontée à la souffrance au travail, elle est convaincue de la nécessité d’accompagner les organisations avec un regard hybride mêlant sociologie, dialogues et élaboration collective. Intervenante en prévention des risques professionnels enregistrée DREETS et formée aux premiers secours en santé mentale, elle propose à partir d’enquêtes de terrain des audits organisationnels, des diagnostics préalables à la négociation (QVCT, durée du travail, égalité femme-homme ou organisation du travail), des formations ou des ateliers.
Le manager est souvent malgré lui dans une posture managériale préjudiciable pour sa performance et celle de son équipe.
Par injonctions de l’entreprise, croyance, ignorance ou par choix, le manager adopte une posture qui peut dégrader le travail, les relations, voire la santé mentale.
C’est paradoxalement en mettant l’accent sur l’humain plutôt que sur les résultats qu’il sera possible d’améliorer la performance de tous, et donc de l’entreprise.
L’année 2023 a marqué un tournant dans l’évolution du travail en entreprise notamment avec la réforme des retraites. Désormais, c’est plus de 4 000 entreprises françaises qui ont pris l’initiative de faire travailler leurs salariés 4 jours par semaine, avec un salaire et des objectifs identiques. De cette réorganisation du temps de travail, deux modèles se démarquent: la « semaine de 4 jours » et la « semaine en 4 jours ». Sous la similitude sémantique se cache une différence notable entre ces deux modèles avec des conséquences significatives pour les employeurs et les employés. C’est ce que nous mettrons en évidence dans cet article.
Depuis 1996, on commémore chaque année dans le monde et en France, les personnes décédées en lien avec leur travail ou activité professionnelle. Partout sur la planète, manifestations, reportages et interviews mettent en avant, le 28 avril, les drames de celles et ceux qui « perdent leur vie à la gagner ». À l’échelle mondiale, l’Organisation internationale du travail estime le nombre de décès liés au travail à près de deux millions chaque année.
Lorsque l’on évoque le trouble de la personnalité borderline, on met en lumière une réalité qui touche 2 à 3 % de la population, avec une prévalence plus marquée chez les femmes. Ce trouble, caractérisé par une hyperémotivité et une hypersensibilité, requiert le constat d’au moins 5 des 9 critères spécifiques pour son diagnostic. Ces critères, allant de l’instabilité émotionnelle à la peur d’abandon, dépeignent un portrait complexe de la condition. Malgré cette difficulté, des études longitudinales en psychothérapie ont révélé des perspectives encourageantes, avec une diminution notable des symptômes au fil du temps et une amélioration du fonctionnement social et professionnel pour beaucoup.
Tous les employeurs collectent chaque année de nombreuses données sociales exploitées dans différents outils, à commencer par le bilan social.
Cette collecte de données, souvent fastidieuse, est opérée dans un but la plupart du temps descriptif. Elle donne rarement lieu à une exploitation où la donnée est associée à des axes de travail. Pourtant, les données sociales sont des outils précieux pour évaluer la santé, la qualité de vie et les conditions de travail. Elles peuvent devenir un puissant outil d’anticipation et d’action, sous réserve de repenser intégralement les dispositifs de pilotage qui les sous-tendent.
Cet article expose les conditions permettant de transformer la collecte descriptive des données sociales en outil de pilotage dynamique.
Au fil des dernières années, l’importance de la gentillesse au sein du milieu professionnel s’est accrue, devenant un élément central de la gestion des organisations. Cet « acte de bonté », comme défini par l’Oxford Learner’s Dictionaries, met en outre en relief le choix actif et délibéré de manifester compassion et empathie envers les autres.
Depuis la vague #meetoo, la scène médiatique met régulièrement en lumière des affaires de violences sexistes et sexuelles au travail. Cinéma, jeux vidéo, recherche, édition, politique : les exemples sont nombreux et aucun environnement professionnel ne semble épargné.
Ces différentes affaires rappellent qu’avant d’être une question de milieu, les violences sexistes et sexuelles sont un fait de société dont il est nécessaire de souligner le caractère systémique.
Les travailleurs immigrés sont surreprésentés dans les secteurs « essentiels » en raison de leur flexibilité, disponibilité, compétences spécifiques et conditions socio-économiques. Découvrez l’article The conversation.
Depuis le 1er juillet 2021, le congé de paternité et d’accueil de l’enfant a été allongé, passant de 14 à 28 jours et une période de 7 jours immédiatement après la naissance de l’enfant est devenue obligatoire.
Peut-on prétendre qu’une évaluation des RPS est une démarche objective ? Et est-ce cette prétendue objectivité qui doit fonder sa qualité et sa fiabilité ?
“Nous ne sommes pas des juristes, bien que nous ne soyons pas ignorants; bien que l’ignorance laïque, nous paraît un des maux du temps. Nous avons une connaissance de l’état de droit et d’autre part, notre effort peut être utile. Aussi bien, par exemple, à un employeur s’ il s’adressait à nous, par manque de compréhension de ce qui se joue, à la fois théoriquement et historiquement dans la laïcité”.
La bipolarité est une maladie mentale chronique qui concerne entre 1% et 2,5% de la population française, soit entre 650 000 et 1 650 000 individus. Ce trouble est généralement diagnostiqué entre 15 et 25 ans.
Les conséquences de la bipolarité sur la vie au travail sont multiples. Pour les mettre en lumière, nous partageons l’expérience de Jérémy, un homme de 36 ans atteint de troubles bipolaires.
Longtemps ignorés ou minimisés, les troubles DYS sont de mieux en mieux diagnostiqués, ce qui ouvre la voie à des progrès dans la prise en charge et l’accompagnement des personnes en souffrant dans leur quotidien professionnel. Dans cet article, nous donnons la parole...
Nous avons toutes et tous été confrontés à des situations de sexisme « ordinaire » au travail. Fausse galanterie, paternalisme, humour maladroit : ces formes insidieuses mais plus communément admises et insidieuses du sexisme sont celles que nous...
L’effet conjugué des évolutions législatives et de la prise de conscience sociétale autour des questions de harcèlement moral et sexuel conduit de plus en plus d’employeurs à recueillir les signalements internes et à mettre en œuvre des enquêtes internes permettant de...
Deux choix d’intervenants se présentent alors généralement à l’employeur : le psychologue et l’avocat.
Le recours à l’un ou l’autre détermine le prisme à travers lequel l’enquête sera menée. Ce choix n’a donc rien d’anodin. Qu’en est-il dans faits ? Et de quelle légitimité peut se prévaloir le psychologue ou l’avocat ? Et comment les associer pour optimiser leurs champs de complémentarité ?
Mettre en œuvre une démarche de prévention passe nécessairement par la mise en débat du travail. Cela pose nécessairement la question du caractère accessible des grilles de lectures conceptuelles et des méthodes mises en œuvre pour partager les ressentis ou exprimer...
[Editorial] Du 14 au 20 novembre 2022 se tiendra la SEEPH, la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées. Initié par l’ADAPT, l’Agefiph et le FIPHFP, cet événement a pour but de sensibiliser et d’échanger sur la réalité du handicap dans le monde du...
L’e-learning, qui peut se traduire littéralement par « apprentissage en ligne », est une modalité de formation définie par la Commission européenne comme « l’utilisation des nouvelles technologies multimédias de l’Internet pour améliorer la qualité de...
Lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail passe par un travail de fond sur deux volets : un volet réactionnel, destiné à réagir systématiquement à tout comportement sexiste ou toute violence sexuelle de façon proportionnée, et un volet préventif permettant de faire évoluer les représentations et les pratiques. Dans cet article, nous questionnerons la complémentarité de ces deux volets et partagerons des retours sur expériences et des pistes d’action pour en assurer la cohérence et la complémentarité.
Selon une étude commanditée par le département des Droits des citoyens et affaires constitutionnelles du parlement européen, il est estimé qu’en Europe, 5 à 10 % des salarié∙es auraient été victimes, durant leur carrière, de harcèlement au travail. Mais qu’en dit la recherche en psychologie du travail ? C’est la question à laquelle tentera de répondre cet article en proposant une grille de lecture scientifique du harcèlement au travail.
Dans une récente publication, l’institut syndical européen a livré un état des lieux des cadres législatifs et institutionnels de la prévention des RPS au sein de l’Union Européenne.
Cet article revient sur les principaux enseignements de cette étude en essayent d’en extraire des enseignements transposables dans les pratiques de prévention en France.
Redémarrer l’ascenseur social est une attention louable lorsque l’on constate à quel point l’égalité des chances est compromise. Le mentorat d’entreprise est présenté comme une des solutions pour contrecarrer ce manque de mobilité socioprofessionnelle. Mais quelle est cette nouvelle pratique d’accompagnement ? Est-elle une tendance, ou une réelle solution ?
[EDITORIAL] Du 20 au 24 juin 2022 se tiendra la Semaine la qualité de vie au travail pour laquelle l’ANACT a choisi le thème « la quête de sens au travail ». Un sujet d’autant plus crucial à l’heure des évolutions technologiques et organisationnelles. Mais la recherche de sens ne passe-t-elle pas par un questionnement sur l’impact social et environnemental de nos organisations ? C’est en tout cas ce que l’on croit chez AD Conseil mais c’est également l’avis partagé par le collectif Pour un Réveil Ecologique qui sera notre partenaire de cette semaine pour ainsi connecter QVT et transition écologique.
Depuis la crise sanitaire, de nombreux travailleurs français ont dû adapter leurs habitudes de travail menant vers un usage massif du télétravail et des TIC. Ce phénomène a alors soulevé plusieurs problématiques dans le champ de la santé au travail dont, notamment, l’apparition de la fatigue numérique selon ses deux versants : la fatigue oculaire et la fatigue cognitive.
Depuis la crise sanitaire, de nombreux travailleurs français ont dû adapter leurs habitudes de travail menant vers un usage massif du télétravail et des TIC. Ce phénomène a alors soulevé plusieurs problématiques dans le champ de la santé au travail dont, notamment, l’apparition de la fatigue numérique selon ses deux versants : la fatigue oculaire et la fatigue cognitive.
De nombreuses organisations du travail font face à l’essoufflement de leurs démarches d’amélioration de la QVT passée la phase d’état des lieux. Cette difficulté interroge la façon dont sont élaborés, structurés et déployés les plans d’amélioration de la qualité de vie au travail. Cet article traite de ces écueils et propose des pistes concrètes pour les dépasser.
Le retour à l’emploi des mères après leur congé maternité soulève plusieurs enjeux majeurs. Afin que la maternité ne soit plus vue comme une contrainte, une transformation culturelle du travail est indispensable. Plusieurs études soulignent l’importance de la communication, du soutien et de la planification de la part des employeurs. Nous en partageons une synthèse dans cet article.
Depuis le début de la crise sanitaire, le télétravail occupe une part croissante dans la vie de nombreux travailleurs. Cette évolution de l’activité a fait émerger de nouveaux risques susceptibles de générer des atteintes spécifiques, à commencer par les troubles...
Vous avez l’impression d’être traité au travail comme un robot ou comme un simple numéro ? Vous faites probablement l’expérience de ce que la recherche qualifie de déshumanisation organisationnelle.
Si lorsqu’on évoque la déshumanisation au travail, on pense immédiatement aux chaînes de production rationalisées du Taylorisme de la fin du XIXe siècle, ce concept reste d’actualité à l’ère de l’économie globalisée et dépasse largement les frontières du monde industriel d’où il a émergé.
Alors comment définir la déshumanisation organisationnelle ? Quelles sont ses conséquences ? Et quels sont les facteurs dans l’organisation susceptibles de l’accroître ? Nous vous proposons aujourd’hui des éléments de réponse issus de la recherche fondamentale.
Depuis le 1er juillet 2021 le congé paternité est passé de 14 à 28 jours pour la naissance d’un enfant, 35 en cas de naissance multiple. Cette réforme sociale était attendue de longue date pour permettre aux pères de s’investir davantage dans l’éducation des nouveau-nés. Toutefois, le travail en la matière est loin d’être terminé pour parvenir à endiguer les stéréotypes de genre.
Né des travaux du collège d’expertise sur le suivi des risques psychosociaux en 2011, le modèle « Gollac » s’est imposé comme une grille de lecture consensuelle pour évaluer et prévenir les RPS. Près d’une décennie après sa naissance, le monde du travail a considérablement changé. Des travaux scientifiques récents ont également affiné notre connaissance des déterminants de la santé psychologique au travail. A la lumière de ces évolutions, le modèle « Gollac » reste-t-il d’actualité ?
Régulièrement, le Blog QVT s’ouvre aux retours sur expériences des consultant.e.s d’AD CONSEIL. L’article d’aujourd’hui est l’œuvre de Carole Dudragne, sociologue et psychosociologue, consultante et formatrice chez AD Conseil. Elle intervient auprès d’organisations diverses pour prévenir les risques psychosociaux et améliorer la qualité de vie au travail.
Elle anime des formations et interventions s’appuyant sur la mise en situation par la méthode du théâtre-forum. Dans cet article, elle expose les fondements et les apports de cette pratique.
Concept purement français, la notion de qualité de vie au travail est la plupart du temps employée pour mettre en débat les conditions de travail sur le périmètre national. Mais quel sens a une QVT qui s’arrête à nos frontières à l’ère de l’économie mondialisée ?
En cette semaine de lutte contre les discriminations, nous avons souhaité revenir sur les mécanismes systémiques qui alimentent la machine à inégalités. Cet article explore plus particulièrement le lien implicite que nous établissons entre certaines caractéristiques individuelles et la notion de performance acceptable. Il donne des clés pour rendre conscients ces biais et pouvoir les dépasser.
Le harcèlement représente aujourd’hui une problématique sociale majeure pour les travailleurs comme pour les organisations du travail, au regard de ses effets sur la santé et la performance de ces premiers. Or, une étude publiée en 2010 estimait qu’environ 14,6% des salariés étaient exposés à celui-ci (Nielsen et al., 2010).
Pour prévenir la survenue du harcèlement au travail, il est nécessaire d’identifier ses sources. Or, si dans l’imaginaire collectif, ces comportements sont associés à la responsabilité individuelle des managers, certains stipulent qu’ils sont en réalité intimement liés à l’organisation du travail. Alors, qu’en est-il réellement ? Que dit la recherche scientifique à ce sujet ?
Pour la deuxième année consécutive, la semaine de la qualité de vie au travail est marquée du sceau de la crise sanitaire et de ses conséquences inédites sur les individus et les organisations. Il y a un an, nous rendions hommage aux travailleurs « essentiels » qui ont permis la continuité des activités de base en continuant à travailler dans des conditions sanitaires dangereuses. Aujourd’hui, force est de constater que l’opinion s’en désintéresse. Le débat sur les conditions de travail s’est recentré sur des sujets consensuels et, disons-le, souvent convenus.
Les smartphones font partie intégrante de notre vie quotidienne. 77 % des français[1] déclarent en posséder un selon l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques, des Postes et de la distribution de la Presse). Ils facilitent le quotidien en permettant de communiquer, de se divertir, de se tenir informé de l’actualité, et même d’effectuer un paiement, tout cela en temps réel. Si son utilisation semble simplifier le quotidien dans divers domaines de vie, ce n’est pas forcément le cas en contexte de travail.
La qualité de l’accompagnement proposé aux salariés s’estimant victimes de harcèlement dépend souvent des premiers échanges déterminants que la personne aura avec son entourage professionnel proche. C’est le plus souvent à ces proches que les personnes fragilisées par une situation professionnelle feront part de leur mal-être et des facteurs qui en sont à l’origine.
Par conséquent, l’accueil que nous sommes tous susceptibles de réserver à un collègue exprimant une difficulté de cet ordre pourra avoir une incidence importante sur le devenir de sa situation, sa santé, voire sur son contexte professionnel et celui de ses collègues.
Dans cet article, nous détaillons ainsi les conduites à tenir face à ces situations.
Cette année, nous faisons le choix de compléter ces formats par des articles de type tribune pour prendre une position citoyenne sur des faits d’actualité au titre de nos engagements d’entreprise sociale et solidaire. Nous considérons en effet qu’avant les outils et les méthodes, l’amélioration durable de la qualité de vie au travail passe en effet par l’engagement volontaire de chacun.e.
Cette tribune sur le harcèlement sexuel est la première d’une série destinée à mettre en lumière les pratiques individuelles et organisationnelles favorisant le harcèlement et les violences institutionnelles.
Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience de navigation et analyser le trafic de notre site web. En cliquant sur "Accepter", vous consentez à l'utilisation de ces outils.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.