La crise d’attractivité que traversent les établissements et services sociaux et médico-sociaux à but non lucratif est largement partagée et documentée depuis quelques années déjà. Ce constat est notamment illustré par le dernier baromètre des tensions de recrutement en 2023 édité par la confédération des employeurs de la branche SSMS à but non lucratif2, qui fait état d’une augmentation de postes vacants entre 2021 et 2023 : soit un total proche de 35 000 postes non pourvus au 30/09/2023. De son côté l’OPCO Santé constatent que : « 64% des établissements déclarent avoir des difficultés de recrutement [et que] l’attractivité et la fidélisation des salariés sont donc aujourd’hui des enjeux majeurs ». Aussi ce n’est pas un hasard si l’opérateur de compétences de la branche, organise en 2024 un évènement sur ce thème : « Les grands rendez-vous de l’attractivité ».
L’année 2023 a marqué un tournant dans l’évolution du travail en entreprise notamment avec la réforme des retraites. Désormais, c’est plus de 4 000 entreprises françaises qui ont pris l’initiative de faire travailler leurs salariés 4 jours par semaine, avec un salaire et des objectifs identiques. De cette réorganisation du temps de travail, deux modèles se démarquent: la « semaine de 4 jours » et la « semaine en 4 jours ». Sous la similitude sémantique se cache une différence notable entre ces deux modèles avec des conséquences significatives pour les employeurs et les employés. C’est ce que nous mettrons en évidence dans cet article.
Depuis 1996, on commémore chaque année dans le monde et en France, les personnes décédées en lien avec leur travail ou activité professionnelle. Partout sur la planète, manifestations, reportages et interviews mettent en avant, le 28 avril, les drames de celles et ceux qui « perdent leur vie à la gagner ». À l’échelle mondiale, l’Organisation internationale du travail estime le nombre de décès liés au travail à près de deux millions chaque année.
Lorsque l’on évoque le trouble de la personnalité borderline, on met en lumière une réalité qui touche 2 à 3 % de la population, avec une prévalence plus marquée chez les femmes. Ce trouble, caractérisé par une hyperémotivité et une hypersensibilité, requiert le constat d’au moins 5 des 9 critères spécifiques pour son diagnostic. Ces critères, allant de l’instabilité émotionnelle à la peur d’abandon, dépeignent un portrait complexe de la condition. Malgré cette difficulté, des études longitudinales en psychothérapie ont révélé des perspectives encourageantes, avec une diminution notable des symptômes au fil du temps et une amélioration du fonctionnement social et professionnel pour beaucoup.
Tous les employeurs collectent chaque année de nombreuses données sociales exploitées dans différents outils, à commencer par le bilan social.
Cette collecte de données, souvent fastidieuse, est opérée dans un but la plupart du temps descriptif. Elle donne rarement lieu à une exploitation où la donnée est associée à des axes de travail. Pourtant, les données sociales sont des outils précieux pour évaluer la santé, la qualité de vie et les conditions de travail. Elles peuvent devenir un puissant outil d’anticipation et d’action, sous réserve de repenser intégralement les dispositifs de pilotage qui les sous-tendent.
Cet article expose les conditions permettant de transformer la collecte descriptive des données sociales en outil de pilotage dynamique.
Au fil des dernières années, l’importance de la gentillesse au sein du milieu professionnel s’est accrue, devenant un élément central de la gestion des organisations. Cet « acte de bonté », comme défini par l’Oxford Learner’s Dictionaries, met en outre en relief le choix actif et délibéré de manifester compassion et empathie envers les autres.
Peut-on prétendre qu’une évaluation des RPS est une démarche objective ? Et est-ce cette prétendue objectivité qui doit fonder sa qualité et sa fiabilité ?
Dans une récente publication, l’institut syndical européen a livré un état des lieux des cadres législatifs et institutionnels de la prévention des RPS au sein de l’Union Européenne.
Cet article revient sur les principaux enseignements de cette étude en essayent d’en extraire des enseignements transposables dans les pratiques de prévention en France.
Depuis la crise sanitaire, de nombreux travailleurs français ont dû adapter leurs habitudes de travail menant vers un usage massif du télétravail et des TIC. Ce phénomène a alors soulevé plusieurs problématiques dans le champ de la santé au travail dont, notamment, l’apparition de la fatigue numérique selon ses deux versants : la fatigue oculaire et la fatigue cognitive.
Depuis la crise sanitaire, de nombreux travailleurs français ont dû adapter leurs habitudes de travail menant vers un usage massif du télétravail et des TIC. Ce phénomène a alors soulevé plusieurs problématiques dans le champ de la santé au travail dont, notamment, l’apparition de la fatigue numérique selon ses deux versants : la fatigue oculaire et la fatigue cognitive.
De nombreuses organisations du travail font face à l’essoufflement de leurs démarches d’amélioration de la QVT passée la phase d’état des lieux. Cette difficulté interroge la façon dont sont élaborés, structurés et déployés les plans d’amélioration de la qualité de vie au travail. Cet article traite de ces écueils et propose des pistes concrètes pour les dépasser.
Vous avez l’impression d’être traité au travail comme un robot ou comme un simple numéro ? Vous faites probablement l’expérience de ce que la recherche qualifie de déshumanisation organisationnelle.
Si lorsqu’on évoque la déshumanisation au travail, on pense immédiatement aux chaînes de production rationalisées du Taylorisme de la fin du XIXe siècle, ce concept reste d’actualité à l’ère de l’économie globalisée et dépasse largement les frontières du monde industriel d’où il a émergé.
Alors comment définir la déshumanisation organisationnelle ? Quelles sont ses conséquences ? Et quels sont les facteurs dans l’organisation susceptibles de l’accroître ? Nous vous proposons aujourd’hui des éléments de réponse issus de la recherche fondamentale.
Né des travaux du collège d’expertise sur le suivi des risques psychosociaux en 2011, le modèle « Gollac » s’est imposé comme une grille de lecture consensuelle pour évaluer et prévenir les RPS. Près d’une décennie après sa naissance, le monde du travail a considérablement changé. Des travaux scientifiques récents ont également affiné notre connaissance des déterminants de la santé psychologique au travail. A la lumière de ces évolutions, le modèle « Gollac » reste-t-il d’actualité ?
Régulièrement, le Blog QVT s’ouvre aux retours sur expériences des consultant.e.s d’AD CONSEIL. L’article d’aujourd’hui est l’œuvre de Carole Dudragne, sociologue et psychosociologue, consultante et formatrice chez AD Conseil. Elle intervient auprès d’organisations diverses pour prévenir les risques psychosociaux et améliorer la qualité de vie au travail.
Elle anime des formations et interventions s’appuyant sur la mise en situation par la méthode du théâtre-forum. Dans cet article, elle expose les fondements et les apports de cette pratique.
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