L’année 2023 a marqué un tournant dans l’évolution du travail en entreprise notamment avec la réforme des retraites. Désormais, c’est plus de 4 000 entreprises françaises qui ont pris l’initiative de faire travailler leurs salariés 4 jours par semaine, avec un salaire et des objectifs identiques. De cette réorganisation du temps de travail, deux modèles se démarquent: la « semaine de 4 jours » et la « semaine en 4 jours ». Sous la similitude sémantique se cache une différence notable entre ces deux modèles avec des conséquences significatives pour les employeurs et les employés. C’est ce que nous mettrons en évidence dans cet article.
Depuis 1996, on commémore chaque année dans le monde et en France, les personnes décédées en lien avec leur travail ou activité professionnelle. Partout sur la planète, manifestations, reportages et interviews mettent en avant, le 28 avril, les drames de celles et ceux qui « perdent leur vie à la gagner ». À l’échelle mondiale, l’Organisation internationale du travail estime le nombre de décès liés au travail à près de deux millions chaque année.
Lorsque l’on évoque le trouble de la personnalité borderline, on met en lumière une réalité qui touche 2 à 3 % de la population, avec une prévalence plus marquée chez les femmes. Ce trouble, caractérisé par une hyperémotivité et une hypersensibilité, requiert le constat d’au moins 5 des 9 critères spécifiques pour son diagnostic. Ces critères, allant de l’instabilité émotionnelle à la peur d’abandon, dépeignent un portrait complexe de la condition. Malgré cette difficulté, des études longitudinales en psychothérapie ont révélé des perspectives encourageantes, avec une diminution notable des symptômes au fil du temps et une amélioration du fonctionnement social et professionnel pour beaucoup.
Tous les employeurs collectent chaque année de nombreuses données sociales exploitées dans différents outils, à commencer par le bilan social.
Cette collecte de données, souvent fastidieuse, est opérée dans un but la plupart du temps descriptif. Elle donne rarement lieu à une exploitation où la donnée est associée à des axes de travail. Pourtant, les données sociales sont des outils précieux pour évaluer la santé, la qualité de vie et les conditions de travail. Elles peuvent devenir un puissant outil d’anticipation et d’action, sous réserve de repenser intégralement les dispositifs de pilotage qui les sous-tendent.
Cet article expose les conditions permettant de transformer la collecte descriptive des données sociales en outil de pilotage dynamique.
Nous avons toutes et tous été confrontés à des situations de sexisme « ordinaire » au travail. Fausse galanterie, paternalisme, humour maladroit : ces formes insidieuses mais plus communément admises et insidieuses du sexisme sont celles que nous...
L’effet conjugué des évolutions législatives et de la prise de conscience sociétale autour des questions de harcèlement moral et sexuel conduit de plus en plus d’employeurs à recueillir les signalements internes et à mettre en œuvre des enquêtes internes permettant de...
Deux choix d’intervenants se présentent alors généralement à l’employeur : le psychologue et l’avocat.
Le recours à l’un ou l’autre détermine le prisme à travers lequel l’enquête sera menée. Ce choix n’a donc rien d’anodin. Qu’en est-il dans faits ? Et de quelle légitimité peut se prévaloir le psychologue ou l’avocat ? Et comment les associer pour optimiser leurs champs de complémentarité ?
Lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail passe par un travail de fond sur deux volets : un volet réactionnel, destiné à réagir systématiquement à tout comportement sexiste ou toute violence sexuelle de façon proportionnée, et un volet préventif permettant de faire évoluer les représentations et les pratiques. Dans cet article, nous questionnerons la complémentarité de ces deux volets et partagerons des retours sur expériences et des pistes d’action pour en assurer la cohérence et la complémentarité.
Selon une étude commanditée par le département des Droits des citoyens et affaires constitutionnelles du parlement européen, il est estimé qu’en Europe, 5 à 10 % des salarié∙es auraient été victimes, durant leur carrière, de harcèlement au travail. Mais qu’en dit la recherche en psychologie du travail ? C’est la question à laquelle tentera de répondre cet article en proposant une grille de lecture scientifique du harcèlement au travail.
Le harcèlement représente aujourd’hui une problématique sociale majeure pour les travailleurs comme pour les organisations du travail, au regard de ses effets sur la santé et la performance de ces premiers. Or, une étude publiée en 2010 estimait qu’environ 14,6% des salariés étaient exposés à celui-ci (Nielsen et al., 2010).
Pour prévenir la survenue du harcèlement au travail, il est nécessaire d’identifier ses sources. Or, si dans l’imaginaire collectif, ces comportements sont associés à la responsabilité individuelle des managers, certains stipulent qu’ils sont en réalité intimement liés à l’organisation du travail. Alors, qu’en est-il réellement ? Que dit la recherche scientifique à ce sujet ?
La qualité de l’accompagnement proposé aux salariés s’estimant victimes de harcèlement dépend souvent des premiers échanges déterminants que la personne aura avec son entourage professionnel proche. C’est le plus souvent à ces proches que les personnes fragilisées par une situation professionnelle feront part de leur mal-être et des facteurs qui en sont à l’origine.
Par conséquent, l’accueil que nous sommes tous susceptibles de réserver à un collègue exprimant une difficulté de cet ordre pourra avoir une incidence importante sur le devenir de sa situation, sa santé, voire sur son contexte professionnel et celui de ses collègues.
Dans cet article, nous détaillons ainsi les conduites à tenir face à ces situations.
Cette année, nous faisons le choix de compléter ces formats par des articles de type tribune pour prendre une position citoyenne sur des faits d’actualité au titre de nos engagements d’entreprise sociale et solidaire. Nous considérons en effet qu’avant les outils et les méthodes, l’amélioration durable de la qualité de vie au travail passe en effet par l’engagement volontaire de chacun.e.
Cette tribune sur le harcèlement sexuel est la première d’une série destinée à mettre en lumière les pratiques individuelles et organisationnelles favorisant le harcèlement et les violences institutionnelles.
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