En 2017 déjà, l’administrateur de la santé publique États-Unis parlait d’une « épidémie de solitude » qu’il fallait traiter sans tarder. Cette problématique déjà préoccupante s’est considérablement aggravée suite aux restrictions sociales imposées par la pandémie de COVID-19.
En effet, malgré l’apport des nouvelles technologies de l’information et de la communication, la généralisation du télétravail pendant la pandémie a aggravé le délitement du lien social.
Le sentiment de solitude qui en résulte peut générer chez les salariés de la frustration ainsi qu’une dégradation de la qualité de vie au travail et de la performance. Alors comment caractériser la solitude au travail ? Quels sont ses effets ? Et comment la prévenir ?
Le retour à l’emploi d’un salarié après un arrêt maladie prolongé est souvent source de difficultés. L’impréparation, l’insuffisance du travail interdisciplinaire ou le manque de savoir-faire et d’outils explique ces contraintes.
Dans cet article, nous revenons sur les pratiques d’accompagnement individuelles et collectives qui permettent de dépasser les écueils et de professionnaliser l’accompagnement du retour à l’emploi.
Le harcèlement représente aujourd’hui une problématique sociale majeure pour les travailleurs comme pour les organisations du travail, au regard de ses effets sur la santé et la performance de ces premiers. Or, une étude publiée en 2010 estimait qu’environ 14,6% des salariés étaient exposés à celui-ci (Nielsen et al., 2010).
Pour prévenir la survenue du harcèlement au travail, il est nécessaire d’identifier ses sources. Or, si dans l’imaginaire collectif, ces comportements sont associés à la responsabilité individuelle des managers, certains stipulent qu’ils sont en réalité intimement liés à l’organisation du travail. Alors, qu’en est-il réellement ? Que dit la recherche scientifique à ce sujet ?
Les nouvelles technologies occupent une place importante dans nos vies. Ces nouvelles technologies ont également rendu possible le télétravail. Néanmoins, dans un tel contexte, elles peuvent devenir une source de mal-être pour les salariés. Mais comment est né le télétravail et quelles formes peut-il prendre ? Dans quelle mesure les technologies peuvent-elles être source de stress dans un contexte de télétravail ? Quels leviers d’action actionner pour y faire face ? Autant de questions auxquelles cet article se proposera d’apporter quelques éléments de réponse.
La méditation de pleine conscience est une technique de méditation qui tient ses origines des traditions bouddhistes. Elle vise l’atteinte d’un état de pleine conscience, aussi appelé mindfulness. Depuis quelques années, nombre d’employeurs ont mis en place ces temps de méditation sur le temps de travail comme un moyen de promouvoir le bien-être de leurs salariés. Mais à quoi renvoie cette pratique ? Quels sont ses bénéfices au niveau individuel ? Au niveau organisationnel ? Et comment les managers peuvent-ils favoriser cet état de pleine conscience ? Cet article se propose d’apporter quelques éléments de réponse.
Pour la SQVT 2021, nous avons eu le plaisir de recevoir Thibaud Brière, Philosophe des organisations, Nicolas Beltou, Docteur en psychologie et Joseph Lahiani, psychologue du travail.
Pour la deuxième année consécutive, la semaine de la qualité de vie au travail est marquée du sceau de la crise sanitaire et de ses conséquences inédites sur les individus et les organisations. Il y a un an, nous rendions hommage aux travailleurs « essentiels » qui ont permis la continuité des activités de base en continuant à travailler dans des conditions sanitaires dangereuses. Aujourd’hui, force est de constater que l’opinion s’en désintéresse. Le débat sur les conditions de travail s’est recentré sur des sujets consensuels et, disons-le, souvent convenus.
Les smartphones font partie intégrante de notre vie quotidienne. 77 % des français[1] déclarent en posséder un selon l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques, des Postes et de la distribution de la Presse). Ils facilitent le quotidien en permettant de communiquer, de se divertir, de se tenir informé de l’actualité, et même d’effectuer un paiement, tout cela en temps réel. Si son utilisation semble simplifier le quotidien dans divers domaines de vie, ce n’est pas forcément le cas en contexte de travail.
Dans nos sociétés occidentalisées, le perfectionnisme au travail est souvent synonyme d’engagement. S’il peut, en apparence du moins, présenter des qualités pour l’organisation (ex : performance, qualité du travail), il est parfois associé à des conséquences délétères pour la santé des personnels et ainsi illustrer le proverbe « Le mieux est l’ennemi du bien ».
Comment définir le perfectionnisme ? Quelles sont ses différentes facettes et leurs conséquences ? Comment l’organisation du travail peut-elle prévenir ses effets délétères ?
Véritable problème de santé publique, les addictions au travail restent encore taboues dans la majorité des organisations. Pourtant, leur impact est significatif et tend à s’aggraver sous l’effet des contraintes imposées par le contexte sanitaire.
Dans cet article, nous revenons sur ces enjeux et partageons les axes de prévention les plus pertinents.
Elle arrive à grands pas : comme chaque année depuis 18 printemps, l’agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) lance la semaine pour la qualité de vie au travail. Cette édition 2021 se tiendra du 14 au 18 juin. C’est l’occasion pour une partie du monde du travail de partager des « bonnes pratiques » pour améliorer la QVT, sur des sujets pour le moins consensuels.
Pour cette édition de la SQVT, l’ANACT a choisi le thème « travailler ensemble » parce qu’« après plus d’un an de crise sanitaire, on n’a jamais eu autant besoin de s’appuyer sur des coopérations solides, d’échanger collectivement sur le travail et d’organiser l’activité de façon efficace ». Ce choix peut légitimement interpeller. Certes, la crise sanitaire a questionné les collaborations. Mais elle a aussi mis sous tension, isolé, confronté des collectifs de travail à des situations d’exception, et précipité des individus et des organisations dans l’incertitude et la précarité. Encore une fois, les plus fragiles – éphémères travailleurs essentiels – en ont pâti et continuent d’en subir les conséquences. Aujourd’hui, force est de constater que le « travailler ensemble » tend à devenir un luxe pour celles et ceux qui ont la latitude de plus en plus rare de questionner et de remodeler leur travail.
La qualité de l’accompagnement proposé aux salariés s’estimant victimes de harcèlement dépend souvent des premiers échanges déterminants que la personne aura avec son entourage professionnel proche. C’est le plus souvent à ces proches que les personnes fragilisées par une situation professionnelle feront part de leur mal-être et des facteurs qui en sont à l’origine.
Par conséquent, l’accueil que nous sommes tous susceptibles de réserver à un collègue exprimant une difficulté de cet ordre pourra avoir une incidence importante sur le devenir de sa situation, sa santé, voire sur son contexte professionnel et celui de ses collègues.
Dans cet article, nous détaillons ainsi les conduites à tenir face à ces situations.
La prise en compte du suicide et de la tentative de suicide liés au travail a été tardive. Il a fallu être confronté à la forte médiatisation de suicides au cours des deux dernières décennies pour susciter une prise de conscience globale et des avancées législatives sur la question des risques psychosociaux (RPS). Ainsi, de nombreuses vagues de suicides liés au travail ont été relayées auprès du grand public récemment, comme celles de France Telecom, de Renault ou de La Poste.
Christian Baudelot et Michel Gollac, sociologues ayant publié à maintes reprises sur la question du suicide et des conditions de travail, soulignent d’ailleurs la propension des organisations du travail à adopter une posture défensive face à ces phénomènes. Pourtant, le suicide ou la tentative de suicide est indubitablement un traumatisme majeur pour une structure qui en est le théâtre et constitue souvent un signal d’alerte fort sur le malaise lié au travail.
Le télétravail est devenu par la force des choses un incontournable dans les entreprises pendant cette crise sanitaire. Brusquement mis en place il y a plusieurs mois pour répondre à l’urgence de la situation, il est voué à être instauré plus amplement et à durer. Les entreprises françaises sont fortement encouragées à aménager des temps en télétravail quelques jours par semaine pour les salariés qui le peuvent. Malgré certaines réticences, il s’impose largement, souvent de façon dérégulée, non sans conséquences sur la santé des télétravailleurs.
Dans des environnements de travail de plus en plus complexes, l’évaluation des risques émergents et des atteintes multifactorielles qu’ils génèrent est un enjeu clé de la prévention. Ces risques restent cependant difficiles à verbaliser et à objectiver dans le cadre de démarches participatives associant les employés. La méthode « body and hazards mapping » offre une alternative intéressante pour dépasser ces difficultés tout en préservant la qualité de l’évaluation des risques et son caractère participatif.
Dans un monde du travail en perpétuelle mutation, la qualité de vie au travail est au cœur des enjeux sociétaux. Mais au-delà des conditions de travail proprement dites, il est parfois utile de prendre un recul critique sur la culture et le fonctionnement des organisations et de s’interroger sur le sens de certaines pratiques. Il nous a donc naturellement semblé pertinent de recueillir un regard différent.
Thomas Simon est enseignant en Gestion des Ressources Humaines (GRH) à ESCP Business School, campus de Paris et réalise une thèse sur les jeunes diplômés et leurs réactions face à l’absurde en entreprise. Dans ses travaux, il analyse les pratiques managériales et les non-sens dans lesquels elles peuvent tomber. Il a accepté de nous faire part de sa vision du monde du travail et de questionner la dialectique entre la philosophie et les sciences de gestion.
Vous est-il déjà arrivé de vous rendre au travail alors que vous vous sentiez malade ? De rester au travail en fin de journée alors que vous ne vous sentiez plus efficace ? Ou encore, vous est-il déjà arrivé, en situation de télétravail, de traiter vos mails depuis votre lit alors que vous étiez malade ? Selon la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche des Études et des Statistiques), 62% des salariés français se sont rendus au travail en étant malades au cours de l’année 2015.
La pandémie de COVID-19 met à rude épreuve nos professionnels de santé. Le nombre d’hospitalisations et d’admissions en réanimation est en augmentation et entraîne une intensification de la charge et du rythme de travail sans précédent alors que les effectifs eux stagnent voire déclinent. Ce sont des facteurs de risque régulièrement mis en avant par les médias.
Un autre l’est moins, en revanche : celui de l’exposition soutenue et continue à des formes graves de la COVID-19 et à la souffrance des patients qui incarne un facteur supplémentaire d’épuisement qualifié de « fatigue compassionnelle ».
Alors qu’est-ce que la fatigue compassionnelle ? Comment apparaît-elle ? Quels sont ses effets ? Et que faire concrètement pour la prévenir ?
Les troubles musculosquelettiques demeurent un enjeu majeur de santé au travail en France et en Europe. De nombreuses initiatives se succèdent depuis des années pour tenter d’y remédier, avec un impact discutable. La publication par l’Agence Européenne pour le sécurité et la Santé au Travail (EU-OSHA) d’une méta-étude sur les politiques de prévention des TMS dans l’espace de travail européen permet de questionner ces actions et d’identifier les pratiques les plus pertinentes.
L’employeur a longtemps été considéré comme le seul responsable des conditions de travail et du bien-être au travail des salariés, ce qui équivalait à les considérer comme des individus passifs qui ne font que s’ajuster à leur environnement de travail. Mais alors, comment expliquer que des salariés partageant un même contexte perçoivent différemment leur travail ? Pourquoi certains s’y épanouissent davantage ? Et comment s’y prennent-ils ?
Il semble que certains individus puissent prendre l’initiative de redessiner les contours de leur travail : ils s’engagent dans des stratégies qualifiées de « job crafting ». Pour le favoriser, les employeurs ont leur rôle à jouer.
Comme nous l’avions évoqué dans le premier article de cette série, le champ de la Qualité de Vie au Travail (QVT) renvoie à de nombreuses et diverses actions destinées à être pilotées par les acteurs des Ressources Humaines (RH).
La mise en place de ces actions nécessite notamment une bonne connaissance de cette thématique. Or, nous le disions, ceci repose en partie sur les choix pédagogiques des organismes dispensant les formations initiales aux acteurs RH.
Studyrama révèle l’existence de plus de 730 formations en France permettant d’accéder aujourd’hui à une fonction RH. Cette diversité de formations soulevait notamment des questions concernant la quantité et la qualité des enseignements relatifs à la QVT au sein de celles-ci.
Nous avions souhaité, pour répondre à ces questions, recueillir l’avis d’acteurs RH. Nous partageons aujourd’hui la vision d’Anthony, référent RH au sein d’une mairie.
De nos jours, de nombreux parcours permettent d’accéder à la fonction RH : formations initiales en droit, en gestion, en sciences sociales, au sein d’universités, d’instituts ou d’écoles de commerces privées … D’après Studyrama, pas moins de 735 formations en France permettent aujourd’hui de devenir un acteur RH.
Cette diversité de formations soulève plusieurs questions : est-ce que la thématique de la QVT y est abordée de la même façon ? L’est-elle suffisamment ? Quelles devraient être les connaissances minimales à avoir sur cette thématique ? Et est-ce que les acteurs RH se sentent suffisamment armés une fois en poste ?
Pour répondre à ces questions, nous avons décidé de recueillir l’avis de professionnels RH. Aujourd’hui, nous partageons la vision d’Agathe, responsable des ressources humaines dans un établissement industriel de fabrication de cartonnages de 200 salariés.
L’actualité récente révèle de plus en plus d’écarts entre la communication de nombreuses entreprises sur leurs engagements environnementaux et sociétaux et leurs pratiques réelles. Ce décalage questionne la volonté réelle des entreprises et inspire une défiance accrue vis-à-vis du monde de l’entreprise. Avant d’être une affaire de communication, la gouvernance éthique dépend de la capacité des entreprises à questionner leurs finalités et leurs structures de gouvernance.
Les changements organisationnels constituent une source de stress importante pour les salariés et mettent à l’épreuve leurs ressources personnelles. Leur préparation constitue donc une étape majeure pour préserver la santé psychologique des professionnels et éviter l’érosion de la cohésion des collectifs de travail.
La recherche fondamentale nous apporte des clés de compréhension dans la gestion des changements organisationnels et notamment en matière de diffusion des informations. L’équipe de Kelly Smet, chercheurs belges en psychologie du travail, a publié en 2016 une étude sur les effets néfastes d’un manque de communication de la direction lors d’un changement organisationnel et a apporté des actions concrètes applicables sur le terrain pour les éviter. Nous vous proposons aujourd’hui un focus sur cette étude pleine d’enseignements.
La crise sanitaire, les incertitudes chroniques qu’elle engendre et les changements organisationnels fréquents qui en découlent sont à l’origine d’une instabilité qui met à l’épreuve la confiance des salariés envers leur employeur. Pourtant, celle-ci constitue le ciment de l’interaction entre les deux parties. Elle est le gage d’une relation de qualité sur le long terme et d’un investissement mutuel.
Or, s’il est communément admis que la confiance en entreprise est essentielle, certaines questions restent souvent sans réponse, à savoir comment favoriser concrètement la confiance des salariés envers leur employeur ? Et comment réparer une confiance altérée ? Nous vous proposons aujourd’hui quelques éléments de réponse issus de la recherche fondamentale en psychologie du travail.
Le leadership abusif, aussi qualifié de « toxique » voir « destructif », constitue aujourd’hui une problématique sérieuse qui mérite une prise de conscience. Si les comportements abusifs sont dénoncés, nous en savons finalement peu sur leurs causes. Comment expliquer la survenue de ces comportements chez les managers ?
Parce que les situations de crise entraînent un vide informationnel, une perte de contrôle et une insécurité au travail pour les salariés, le silence des dirigeants est en général fortement déconseillé. En effet, pour pallier une incertitude, les salariés vont activement chercher des réponses à leurs interrogations. Il est alors admis dans l’imaginaire collectif que l’organisation devrait réagir le plus rapidement possible en cas de crise pour réaffirmer son contrôle et sa crédibilité ainsi que pour éviter l’émergence de rumeurs. En revanche, une réponse trop lente ou une non-réponse sont, elles, souvent interprétées comme un signe d’incompétence, de négligence voire d’indifférence. En 2018, Le et ses collaborateurs, chercheurs en sciences de la communication et de l’information, ont publié une étude révélant que le silence peut être une stratégie efficace en situation de crise lorsqu’ on y a recours dans les bonnes conditions.
Cette année, nous faisons le choix de compléter ces formats par des articles de type tribune pour prendre une position citoyenne sur des faits d’actualité au titre de nos engagements d’entreprise sociale et solidaire. Nous considérons en effet qu’avant les outils et les méthodes, l’amélioration durable de la qualité de vie au travail passe en effet par l’engagement volontaire de chacun.e.
Cette tribune sur le harcèlement sexuel est la première d’une série destinée à mettre en lumière les pratiques individuelles et organisationnelles favorisant le harcèlement et les violences institutionnelles.
La DARES rapportait en août 2020 que chez les français, plus d’un jour de maladie sur quatre (27 %) s’est traduit par du présentéisme, c’est-à-dire par le fait d’aller travailler alors que l’on est malade. Par ailleurs, si 42% des salariés européens auraient fait au moins un jour de présentéisme au cours de l’année 2015, ce taux monte à 62% pour les salariés français. Ce constat fait de nous les champions du présentéisme en Europe.
Les incertitudes engendrées par la pandémie de COVID-19 et sa transmission suscitent de la peur et de l’anxiété au sein des différents groupes sociaux (famille, travail, etc.). Dans le contexte actuel de crise sanitaire, certains articles publiés récemment tels que celui de Kumar et Nayar (2020) rapportent que des individus ou groupes d’individus ayant été testés positifs à la COVID-19 pouvaient être parfois isolés voir discriminés dans les relations sociales.
Souvent relayés comme des témoignages de réussites ou comme des exemples à suivre, les retours sur expérience positifs sont déjà l’objet de nombreux articles. A l’inverse, nous prenons ici le parti de partager une expérience difficile qui impose la remise en question. Mais c’est bien grâce à ce type d’expériences… que nous apprenons !
Nous livrons ici le récit d’une intervention dans un établissement du médico-social, pris dans des difficultés et pour lequel nous avons mené une démarche d’écoute. Cet exemple nous permet de réfléchir à la nécessité de faire coïncider commande et demandes.
Le contexte sanitaire a imposé un recours sans précédent au télétravail prolongé pour de nombreux salariés. Pourtant, de nombreux employeurs ont exprimé des réticences à la généralisation du télétravail, et ce même au plus fort du dernier pic épidémique. Ces postures mettent en lumière les progrès culturels et managériaux à accomplir pour favoriser de pratiques de télétravail durables conciliant efficience et qualité de vie au travail.
Première cause de handicap au travail, les déficiences psychiques souffrent de nombreuses idées reçues dans l’imaginaire collectif. Claire Le Roy Hatala, sociologue des organisations et spécialiste sur les problématiques de santé mentale au travail, a accepté de nous parler de son expertise sur les déficiences psychiques et de l’association Clubhouse France qui vient en aide au personnes atteintes de ces troubles.
Les troubles psychiques sont aujourd’hui la première cause de handicap au travail. Pourtant, ils demeurent étrangement délaissés dans les discours institutionnels et les politiques d’employeurs. La maladie psychique fait encore peur et les pratiques d’intégration et de maintien dans l’emploi des personnes souffrant de troubles psychiques restent balbutiantes.
A l’heure du second confinement général, l’incertitude socioéconomique n’a jamais été aussi forte pour toute une génération de travailleurs. Aux menaces réelles que représentent l’épidémie, le choc économique et l’impact psychosocial des restrictions s’ajoutent les menaces subjectives nées des peurs, de l’usure, de l’isolement ou de la sidération face à ce qui nous dépasse.
Considéré comme un facteur de risque majeur par le collège d’expertise sur le suivi des risques psychosociaux au travail, l’insécurité de la situation de travail a des effets démontrés sur la santé des travailleurs et la performance collective. Dans le contexte actuel, l’insécurité devient structurelle et le risque perçu intense. Comment dans ce cas prévenir ses effets délétères sur les individus et les organisations ?
Dans cet article, nous allons nous intéresser aux apports de la recherche fondamentale pour répondre à ce défi.
A l’heure du second confinement général, l’incertitude socioéconomique n’a jamais été aussi forte pour toute une génération de travailleurs. Aux menaces réelles que représentent l’épidémie, le choc économique et l’impact psychosocial des restrictions s’ajoutent les menaces subjectives nées des peurs, de l’usure, de l’isolement ou de la sidération face à ce qui nous dépasse.
La reconnaissance au travail est un facteur essentiel à la santé psychologique et à l’épanouissement des professionnels. Pourtant, Jean-Pierre Brun et Ninon Dugas (2005), chercheurs à l’Université Laval au Canada, constataient que « tant les chiffres que les données qualitatives signalent la présence d’un décalage entre ce besoin de reconnaissance et les pratiques de gestion des ressources humaines mises au point en milieu de travail ».
Nous avions partagé avec vous en 2018 un article sur les effets contre-intuitifs de l’autonomie au travail sur le bien-être. Précisément, nous rapportions que si cette ressource du travail, consensuellement perçue comme positive, est associée à une réduction du mal-être lorsqu’elle existe de manière modérée, elle entraîne étonnamment une augmentation de ce mal-être lorsqu’elle dépasse un certain seul d’intensité. L’adage « il ne faut pas abuser des bonnes choses », pour citer André Frossard, prend ici tout son sens.
D’autres facteurs considérés comme des ressources peuvent entraîner des effets pervers. Aujourd’hui, nous vous proposons de les découvrir à travers une théorie spécifique : le Vitamin Model.
De nombreuses organisations s’engagent aujourd’hui dans des démarches de prévention des risques psychosociaux (RPS). Pourtant, peu évaluent réellement l’impact des plans d’action qui en découlent. Dans cet article, nous allons explorer différentes alternatives méthodologiques permettant d’évaluer avec fiabilité un plan de prévention des RPS.
La neutralité est souvent présentée comme la principale qualité d’un consultant en qualité de vie au travail. Dans les faits, la conduite de démarches de conseil peut questionner ce principe et laisse penser qu’une neutralité réelle n’est ni possible, ni souhaitable. Dans cet article, nous questionnerons les enjeux de posture qui lient les consultants en qualité de vie au travail aux organisations qu’ils accompagnent et essayerons d’identifier les positionnements et les pratiques permettant d’opérer des démarches pertinentes.
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Le sens au travail constitue, aujourd’hui plus que jamais, un levier essentiel des organisations pour fédérer, motiver et fidéliser leurs salariés. Pourtant, trop peu de professionnels de terrain s’emparent de cet atout et cela souvent par méconnaissance.
Nous vous proposons aujourd’hui un retour sur les fondements théoriques et scientifiques du sens au travail et des actions concrètes à mettre en place pour le promouvoir.
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La 16ème semaine pour la qualité de vie au travail a été orientée autour de la dialectique QVT – performance. Nous avons donc choisi aujourd’hui de nous intéresser aux apports de la recherche fondamentale à propos des pratiques managériales favorisant la...
Dans de nombreuses organisations, les réunions sont souvent perçues comme une contrainte réduisant l’efficience collective et impactant la qualité de vie au travail. Le caractère chronophage des réunions, leurs méthodes d’animation ou encore leur utilité relative sont...
Le 15 mai dernier, le journal Le Monde publiait un article de François Béguin, « Des hôpitaux publics en mal de candidats aux postes d’infirmiers et d’aides-soignants ». Il y soulève les problématiques liées à la pénurie de candidats aux postes des personnels...
L’invitée du Blog QVT : Vanessa Taté Richier a une grande pratique de la santé au travail en tant que médecin du travail depuis une dizaine d’années en service interentrepris, et comme addictologue accompagnant des patients souffrant d’addictions depuis quatre...
« Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie », disait Confucius. Comme dans cette célèbre citation, la quête d’un travail passionnant est fortement valorisée. Pourtant, le mot passion provient bien à l’origine du latin...
En 2000, Chade-Meng Tan, ingénieur américain, fut le 107ème employé à rejoindre une jeune entreprise en pleine croissance : Google. Son intitulé de poste était pour le moins original : « Jolly Good Fellow » (très bon camarade). Il avait en effet pour objectif de...
Les quatre formes de justice L’étude de la justice organisationnelle remonte à plus de 50 ans. Précisément, la plus ancienne théorie de justice organisationnelle a été introduite en 1963 par John Stacy Adams, psychologue comportemental, avec sa théorie de l’équité....
De nombreuses démarches d’évaluation des risques psychosociaux et de la qualité de vie au travail adoptent une enquête questionnaire comme point de départ. La fiabilité des données mesurées par les échelles d’évaluation utilisées est donc essentielle. Ainsi, il...
A l’instar d’un organisme vivant, une organisation du travail connaît de nombreuses étapes dans son processus de développement. Au cours de son cycle de vie, elle est amenée à faire face à des épisodes de risque structurel pouvant aller jusqu’à compromettre son...
De nombreuses organisations s’engagent aujourd’hui dans d’importantes démarches d’évaluation et d’amélioration de la qualité de vie au travail. Ces dernières sont souvent conduites aux côtés de tiers externes (consultants, partenaires institutionnels experts,...
Depuis les années 1980, le taux de féminisation croissant du marché de l’emploi, le changement des schémas familiaux, l’augmentation des rythmes et des exigences du travail ainsi que le développement des nouvelles technologies de l’information et de la...
Un article d’Yves PONS, Consultant AD CONSEIL, Ergologue & IPRP L’analyse de la pratique est un espace de ressourcement, de prise de recul et de soutien social. Elle représente aussi un cadre de professionnalisation, d’analyse des phénomènes transférentiels,...
L’impact des usages dérégulés des messageries électroniques sur la qualité de vie au travail est aujourd’hui largement démontré. Plusieurs conséquences sont ainsi largement documentées comme la diffusion de la sphère professionnelle sur la sphère privée, la surcharge...
Certaines organisations vivent parfois des situations de crise qui s’installent progressivement dans la durée. Des tensions interpersonnelles et inter-groupes se développent et des antagonismes puissants viennent s’ancrer dans le quotidien. Il peut s’agir...
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