Gérer les addictions au travail
Accompagnement au développement de dispositifs de veille, de prévention des addictions et d’accompagnement des individus et des collectifs
Principe
Un accompagnement sur-mesure pour mettre en oeuvre un dispositif de prévention adapté à votre contexte
Prérequis
Créer un consensus paritaire autour de la démarche
Quels enjeux ?
Les comportements addictifs au travail restent difficiles à appréhender et à gérer. Pourtant, ils sont à l’origine de nombreux effets pervers (accidents, inaptitudes, tensions collectives, absentéisme, etc.).
Une approche systémique de la question des addictions au travail permet de mettre en oeuvre un dispositif global donnant des marges de manoeuvre tant sur le plan curatif que préventif.
Quels objectifs ?
- Formaliser les principes et le cadre d’intervention de l’employeur
- Structurer un processus pour gérer et accompagner les situations d’addictions au travail
- Formaliser le rôle et les limites de chaque acteur
- Co-construire la boîte à outils du processus
- Communiquer et sensibiliser l’encadrement et les équipes aux addictions au travail
Etapes de l’accompagnement
- Formation obligatoire d’une journée des pilotes de la démarche afin de maîtriser un socle commun de connaissance sur la prévention des addictions au travail
- Atelier de co-construction du dispositif de veille, d’orientation et d’accompagnement
- Formalisation des outils : procédures, fiches réflexes, outils de remontée d’information, etc.
- Formalisation du cadre éthique et déontologique du dispositif
- Formalisation du rôle et des limites de chaque acteur interne
- Identification des relais internes et externes (appuis techniques et financiers)
- Co-construction d’outils de sensibilisation à destination des salariés et du management
L’accompagnement peut être complété par des temps d’information et de sensibilisation à destination des salariés et de l’encadrement.
[wpsr_share_icons template=1]
intervenant.e
Consultant.e expert.e de la veille sociale, du maintien dans l’emploi et de la prévention des addictions au travail.
durée
3 à 5 journées d’accompagnement en fonction du périmètre de l’intervention et des acteurs associés.
Contactez-nous pour en savoir plus sur cette démarche !
Découvrez aussi …
Les formations sur cette thématique
Existe-t-il des cultures d’entreprise propices aux violences sexistes et sexuelles ?
Depuis la vague #meetoo, la scène médiatique met régulièrement en lumière des affaires de violences sexistes et sexuelles au travail. Cinéma, jeux vidéo, recherche, édition, politique : les exemples sont nombreux et aucun environnement professionnel ne semble épargné.
Ces différentes affaires rappellent qu’avant d’être une question de milieu, les violences sexistes et sexuelles sont un fait de société dont il est nécessaire de souligner le caractère systémique.
Quand les mesures disciplinaires servent la qualité de vie au travail
Dans le monde du travail, les mesures disciplinaires sont perçues comme antinomiques du bien-être des employés. Pourtant, dans de nombreuses situations, le fait d’affirmer un cadre institutionnel fort est nécessaire au maintien d’un cadre préservant l’intérêt collectif et servant la qualité de vie au travail.
A travers deux études de cas issues de nos retours sur expériences, nous allons mettre en évidence le caractère incontournable du cadre institutionnel pour la protection de la santé et de la qualité de vie au travail.
Retour sur : Addiction envers le travail chez les directeurs
Contraints aujourd’hui de composer avec les multiples injonctions des gouvernances, les conflits d’équipe, la surconnexion, ou encore le travail en mode projet, les directeurs d’établissements sanitaires, sociaux, et médico-sociaux (ESSMS) font face à une complexification des responsabilités liée à la multiplication et à l’évolution des problématiques managériales. Un contexte dans lequel nombre d’entre eux déplorent plus que jamais la surcharge de travail qui caractérise leur fonction.
Bien-être et mal-être au travail : Des états contagieux ?
Au travail, les interactions entre professionnels sont cruciales. Certes, les personnes se rapprochent et se regroupent de fait selon la structuration de l’organisation et le positionnement de leurs bureaux. Mais la recherche scientifique a démontré qu’au-delà de simples caractéristiques démographiques (par ex., âge, classe sociale) ou d’intérêts communs (par ex., pratique des mêmes activités de loisir), les regroupements sociaux s’opèrent davantage en fonction d’états psychologiques proches (par ex., valeurs personnelles, dépression, joie).
Violences sexistes et sexuelles au travail : prévenir ou sévir ?
Lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail passe par un travail de fond sur deux volets : un volet réactionnel, destiné à réagir systématiquement à tout comportement sexiste ou toute violence sexuelle de façon proportionnée, et un volet préventif permettant de faire évoluer les représentations et les pratiques. Dans cet article, nous questionnerons la complémentarité de ces deux volets et partagerons des retours sur expériences et des pistes d’action pour en assurer la cohérence et la complémentarité.
Harcèlement au travail : quelles actions pour maîtriser les conséquences individuelles et organisationnelles ?
Selon une étude commanditée par le département des Droits des citoyens et affaires constitutionnelles du parlement européen, il est estimé qu’en Europe, 5 à 10 % des salarié∙es auraient été victimes, durant leur carrière, de harcèlement au travail. Mais qu’en dit la recherche en psychologie du travail ? C’est la question à laquelle tentera de répondre cet article en proposant une grille de lecture scientifique du harcèlement au travail.
Comment réagir quand un collègue se dit victime de harcèlement ?
La qualité de l’accompagnement proposé aux salariés s’estimant victimes de harcèlement dépend souvent des premiers échanges déterminants que la personne aura avec son entourage professionnel proche. C’est le plus souvent à ces proches que les personnes fragilisées par une situation professionnelle feront part de leur mal-être et des facteurs qui en sont à l’origine.
Par conséquent, l’accueil que nous sommes tous susceptibles de réserver à un collègue exprimant une difficulté de cet ordre pourra avoir une incidence importante sur le devenir de sa situation, sa santé, voire sur son contexte professionnel et celui de ses collègues.
Dans cet article, nous détaillons ainsi les conduites à tenir face à ces situations.
Les articles sur cette thématique
Optimiser la prévention de l’absentéisme
Régulièrement, le Blog QVT s’ouvre aux retours sur expériences des consultant.e.s d’AD CONSEIL. L’article d’aujourd’hui est l’œuvre de Alexia SAUNIER, psychologue du travail et des organisations et consultante en santé et qualité de vie au travail. Elle partage ses recommandations pour améliorer l’efficience des démarches d’évaluation et de prévention de l’absentéisme.
Travailler avec un trouble borderline : partage d’expérience
Lorsque l’on évoque le trouble de la personnalité borderline, on met en lumière une réalité qui touche 2 à 3 % de la population, avec une prévalence plus marquée chez les femmes. Ce trouble, caractérisé par une hyperémotivité et une hypersensibilité, requiert le constat d’au moins 5 des 9 critères spécifiques pour son diagnostic. Ces critères, allant de l’instabilité émotionnelle à la peur d’abandon, dépeignent un portrait complexe de la condition. Malgré cette difficulté, des études longitudinales en psychothérapie ont révélé des perspectives encourageantes, avec une diminution notable des symptômes au fil du temps et une amélioration du fonctionnement social et professionnel pour beaucoup.
Déficiences psychiques au travail : l’éternel tabou
Les troubles psychiques sont aujourd’hui la première cause de handicap au travail. Pourtant, ils demeurent étrangement délaissés dans les discours institutionnels et les politiques d’employeurs. La maladie psychique fait encore peur et les pratiques d’intégration et de maintien dans l’emploi des personnes souffrant de troubles psychiques restent balbutiantes.
D’autres accompagnements ciblés
Existe-t-il des cultures d’entreprise propices aux violences sexistes et sexuelles ?
Depuis la vague #meetoo, la scène médiatique met régulièrement en lumière des affaires de violences sexistes et sexuelles au travail. Cinéma, jeux vidéo, recherche, édition, politique : les exemples sont nombreux et aucun environnement professionnel ne semble épargné.
Ces différentes affaires rappellent qu’avant d’être une question de milieu, les violences sexistes et sexuelles sont un fait de société dont il est nécessaire de souligner le caractère systémique.
Quand les mesures disciplinaires servent la qualité de vie au travail
Dans le monde du travail, les mesures disciplinaires sont perçues comme antinomiques du bien-être des employés. Pourtant, dans de nombreuses situations, le fait d’affirmer un cadre institutionnel fort est nécessaire au maintien d’un cadre préservant l’intérêt collectif et servant la qualité de vie au travail.
A travers deux études de cas issues de nos retours sur expériences, nous allons mettre en évidence le caractère incontournable du cadre institutionnel pour la protection de la santé et de la qualité de vie au travail.
Retour sur : Addiction envers le travail chez les directeurs
Contraints aujourd’hui de composer avec les multiples injonctions des gouvernances, les conflits d’équipe, la surconnexion, ou encore le travail en mode projet, les directeurs d’établissements sanitaires, sociaux, et médico-sociaux (ESSMS) font face à une complexification des responsabilités liée à la multiplication et à l’évolution des problématiques managériales. Un contexte dans lequel nombre d’entre eux déplorent plus que jamais la surcharge de travail qui caractérise leur fonction.
Bien-être et mal-être au travail : Des états contagieux ?
Au travail, les interactions entre professionnels sont cruciales. Certes, les personnes se rapprochent et se regroupent de fait selon la structuration de l’organisation et le positionnement de leurs bureaux. Mais la recherche scientifique a démontré qu’au-delà de simples caractéristiques démographiques (par ex., âge, classe sociale) ou d’intérêts communs (par ex., pratique des mêmes activités de loisir), les regroupements sociaux s’opèrent davantage en fonction d’états psychologiques proches (par ex., valeurs personnelles, dépression, joie).
SEEPH 2021 : Pour un discours de vérité sur le handicap au travail
EDITORIAL – Le Blog QVT a choisi la thématique « Mettre le handicap en mots » pour la semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées 2021. Nous constatons en effet que le discours sur le handicap au travail évolue peu et reste en décalage avec la complexité et la réalité du handicap dans le monde du travail d’aujourd’hui.
Le smartphone au travail, bienfait ou fléau ?
Les smartphones font partie intégrante de notre vie quotidienne. 77 % des français[1] déclarent en posséder un selon l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques, des Postes et de la distribution de la Presse). Ils facilitent le quotidien en permettant de communiquer, de se divertir, de se tenir informé de l’actualité, et même d’effectuer un paiement, tout cela en temps réel. Si son utilisation semble simplifier le quotidien dans divers domaines de vie, ce n’est pas forcément le cas en contexte de travail.
Vers une performance soutenable pour vaincre les discriminations systémiques
En cette semaine de lutte contre les discriminations, nous avons souhaité revenir sur les mécanismes systémiques qui alimentent la machine à inégalités. Cet article explore plus particulièrement le lien implicite que nous établissons entre certaines caractéristiques individuelles et la notion de performance acceptable. Il donne des clés pour rendre conscients ces biais et pouvoir les dépasser.
Le théâtre-forum comme outil d’intervention en faveur de la QVT
Régulièrement, le Blog QVT s’ouvre aux retours sur expériences des consultant.e.s d’AD CONSEIL. L’article d’aujourd’hui est l’œuvre de Carole Dudragne, sociologue et psychosociologue, consultante et formatrice chez AD Conseil. Elle intervient auprès d’organisations diverses pour prévenir les risques psychosociaux et améliorer la qualité de vie au travail.
Elle anime des formations et interventions s’appuyant sur la mise en situation par la méthode du théâtre-forum. Dans cet article, elle expose les fondements et les apports de cette pratique.
Webinaire QVTi – Innovation scientifique : une approche intégrative de la QVT
Et si l’évaluation de la qualité de vie au travail se décentrait du ressenti intrinsèque et contextuel des travailleurs pour s’orienter vers le « quoi-faire » ? C’est ce parti-pris qui sous-tend l’approche intégrative de la qualité de vie au travail QVTi©. A l’image d’un système de de management total de la qualité, elle permet de co-construire une amélioration continue des pratiques internes favorisant la QVT.
L’approche intégrative de la QVT fait l’objet d’un travail de recherche fondamentale et appliquée aux côtés de l’équipe Qualipsy de l’Université de Tours depuis plusieurs années. Il a donné lieu à une thèse de doctorat soutenue en juin 2021 qui a posé les bases scientifiques du premier référentiel de pratiques organisationnelles vertueuses soutenant la QVT.
Le capital psychologique : une ressource essentielle des salariés pour faire face à la crise
En cette semaine de la QVT « 1eres leçons d’une crise », nous avons choisi de vous présenter les ressources psychologiques essentielles à cultiver chez les salariés pour leur permettre de faire face à l’adversité en période de crise telle que la pandémie du COVID-19 et du confinement : le capital psychologique.