Accompagnement au maintien dans l’emploi

Concevoir un dispositif de veille et d’accompagnement et prévenir les inaptitudes

Principe

Un accompagnement sur-mesure pour développer un dispositif d’appui au maintien dans l’emploi des salariés en risque d’inaptitude.

Z

Prérequis

Valider le principe de l’intervention avec l’ensemble des parties prenantes.

Quels enjeux ?

En France, les licenciements pour inaptitude ont plus que doublé en 10 ans. Pourtant, les pratiques d’accompagnement des salariés en situation de restriction restent peu développées.

Aujourd’hui, l’enjeu et de co-construire des dispositifs de veille et d’accompagnement permettant d’orienter les salariés le plus précocément possible vers les dispositifs adéquats et de leur proposer un accompagnement multidisciplinaire de qualité pour prévenir les inaptitudes.

Quels objectifs ?
  • S’accorder sur les situations relevant de la veille sociale et du maintien dans l’emploi (situations de handicap, restructions, retours d’arrêts longue durée, etc.)
  • Structurer un processus de veille sociale et de maintien dans l’emploi
  • Co-construire la boîte à outils du processus
  • Définir le fonctionnement de la cellule veille sociale et maintien dans l’emploi
  • Co-construire les outils de communication et de sensibilisation des salariés et du management
Etapes et déroulement

L’accompagnement est pensé pour accompagner dans un cadre pluridisciplinaire les acteurs RH et SST, les représentants du CSE et les représentants du management.

Etapes clés de l’accompagnement :

  • Journée de formation préalable aux incontournables de la veille sociale et du maintien dans l’emploi pour partager un cadre conceptuel commun (cadre légal, dispositifs, données de santé au travail, etc.)
  • Validation du cadre de l’intervention et association des acteurs clés
  • Analyse des enjeux et des indicateurs et arrêt des situations relevant du champ du dispositif
  • Co-construction des processus de veille, de saisi et d’accompagnement
  • Formalisation du cadre déontologique du processus
  • Formalisation du rôle et des limites de chaque acteur et des routines de travail interdisciplinaire
  • Identification et mobilisation des appuis techniques et financiers
  • Lancement du dispositif et co-construction d’une campagne de communication interne

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maintien à l'emploi

intervenant.e

Consultant.e expert.e de la veille sociale, du maintien dans l’emploi et de la prévention des inaptitudes

durée

4 à 6 jours d’accompagnement sur site, en fonction du périmètre et de la structure de l’organisation

Contactez-nous pour en savoir plus sur cette démarche !

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Les conséquences de la bipolarité sur la vie au travail sont multiples. Pour les mettre en lumière, nous partageons l’expérience de Jérémy, un homme de 36 ans atteint de troubles bipolaires.

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Epidémie de solitude au travail : comment faire face ?

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En effet, malgré l’apport des nouvelles technologies de l’information et de la communication, la généralisation du télétravail pendant la pandémie a aggravé le délitement du lien social.
Le sentiment de solitude qui en résulte peut générer chez les salariés de la frustration ainsi qu’une dégradation de la qualité de vie au travail et de la performance. Alors comment caractériser la solitude au travail ? Quels sont ses effets ? Et comment la prévenir ?

Vers une semaine de travail réduite : les nouveaux rythmes en entreprise 

L’année 2023 a marqué un tournant dans l’évolution du travail en entreprise notamment avec la réforme des retraites. Désormais, c’est plus de 4 000 entreprises françaises qui ont pris l’initiative de faire travailler leurs salariés 4 jours par semaine, avec un salaire et des objectifs identiques. De cette réorganisation du temps de travail, deux modèles se démarquent: la « semaine de 4 jours » et la  « semaine en 4 jours ». Sous la similitude sémantique se cache une différence notable entre ces deux modèles avec des conséquences significatives pour les employeurs et les employés. C’est ce que nous mettrons en évidence dans cet article. 

Suicides liés au travail : le piège de la politique de l’autruche

La prise en compte du suicide et de la tentative de suicide liés au travail a été tardive. Il a fallu être confronté à la forte médiatisation de suicides au cours des deux dernières décennies pour susciter une prise de conscience globale et des avancées législatives sur la question des risques psychosociaux (RPS). Ainsi, de nombreuses vagues de suicides liés au travail ont été relayées auprès du grand public récemment, comme celles de France Telecom, de Renault ou de La Poste.

Christian Baudelot et Michel Gollac, sociologues ayant publié à maintes reprises sur la question du suicide et des conditions de travail, soulignent d’ailleurs la propension des organisations du travail à adopter une posture défensive face à ces phénomènes. Pourtant, le suicide ou la tentative de suicide est indubitablement un traumatisme majeur pour une structure qui en est le théâtre et constitue souvent un signal d’alerte fort sur le malaise lié au travail.

Webinaire SEEPH 2024 – Les typologies de handicap : un étiquetage vide de sens ?

La loi du 11 février 2005 a proposé une définition inclusive du handicap fondée sur la notion de limitation de fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques (…). Un glissement sémantique a rapidement assimilé ces limitations fonctionnelles à des « familles de handicap ». Bien que cette catégorisation ait permis de sensibiliser à la diversité des situations de handicap, elle dévoie l’esprit initial de la loi, qui visait à prendre en compte les multiples formes de limitations.

En enfermant les situations de handicap dans des cases rigides, elle conduit à des stéréotypes et à des réponses inadaptées aux besoins réels des personnes. Lors de ce webinaire, nous reviendrons sur l’émergence de l’approche par typologies pour la déconstruire au profit d’une approche axée sur les limitations fonctionnelles en phase avec l’intention originelle de la loi handicap.

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Job Crafting : Quand l’entreprise permet aux salariés de devenir les artisans de leur travail

L’employeur a longtemps été considéré comme le seul responsable des conditions de travail et du bien-être au travail des salariés, ce qui équivalait à les considérer comme des individus passifs qui ne font que s’ajuster à leur environnement de travail. Mais alors, comment expliquer que des salariés partageant un même contexte perçoivent différemment leur travail ? Pourquoi certains s’y épanouissent davantage ? Et comment s’y prennent-ils ?
Il semble que certains individus puissent prendre l’initiative de redessiner les contours de leur travail : ils s’engagent dans des stratégies qualifiées de « job crafting ». Pour le favoriser, les employeurs ont leur rôle à jouer.

Webinaire SQVT 2022 – Qualité de vie au travail & Globalisation

A l’occasion de la SQVT 2022, le Blog QVT s’associe au collectif Pour un réveil écologique afin de mettre en débat les enjeux intriqués de QVT et de transition écologique et de porter l’idée d’une soutenabilité globale du travail et des chaînes de valeur.

De la QVT à la QVCT : évolution ou aveu d’échec ?

L’accord national interprofessionnel du 9 décembre 2020 a fait évoluer la notion de « QVT » vers celle de « QVCT » pour replacer les conditions de travail au centre de l’action des employeurs. Dans cet article, nous revenons sur les évolutions du cadre conceptuel de la santé et du bien-être au travail et analysons les raisons sous-jacentes à l’évolution des concepts.

WEBINAIRE SQVT 2023 – Changer de regard sur le management : de la méritocratie à la coopération – 20/06 à 11h30

Ces dernières années, nous constatons une montée en puissance d’une double exigence vis à vis des manageurs.euses opérationnel.les : le développement de nombreuses compétences transverses d’une part, et l’injonction d’acquérir de multiples « soft-skills » d’autre part.

Cette tendance ne s’accompagne pas pour autant par un développement des marges de manoeuvre pour penser les objectifs ou influer sur les attentes.

Ce mouvement participe d’un écueil méritocratique : il isole en faisant peser la responsabilité de réussir sur les seuls individus sans questionner les organisations et les systèmes de gouvernance les sous-tendant.

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