Gérer les addictions au travail
Accompagnement au développement de dispositifs de veille, de prévention des addictions et d’accompagnement des individus et des collectifs
Principe
Un accompagnement sur-mesure pour mettre en oeuvre un dispositif de prévention adapté à votre contexte
Prérequis
Créer un consensus paritaire autour de la démarche
Quels enjeux ?
Les comportements addictifs au travail restent difficiles à appréhender et à gérer. Pourtant, ils sont à l’origine de nombreux effets pervers (accidents, inaptitudes, tensions collectives, absentéisme, etc.).
Une approche systémique de la question des addictions au travail permet de mettre en oeuvre un dispositif global donnant des marges de manoeuvre tant sur le plan curatif que préventif.
Quels objectifs ?
- Formaliser les principes et le cadre d’intervention de l’employeur
- Structurer un processus pour gérer et accompagner les situations d’addictions au travail
- Formaliser le rôle et les limites de chaque acteur
- Co-construire la boîte à outils du processus
- Communiquer et sensibiliser l’encadrement et les équipes aux addictions au travail
Etapes de l’accompagnement
- Formation obligatoire d’une journée des pilotes de la démarche afin de maîtriser un socle commun de connaissance sur la prévention des addictions au travail
- Atelier de co-construction du dispositif de veille, d’orientation et d’accompagnement
- Formalisation des outils : procédures, fiches réflexes, outils de remontée d’information, etc.
- Formalisation du cadre éthique et déontologique du dispositif
- Formalisation du rôle et des limites de chaque acteur interne
- Identification des relais internes et externes (appuis techniques et financiers)
- Co-construction d’outils de sensibilisation à destination des salariés et du management
L’accompagnement peut être complété par des temps d’information et de sensibilisation à destination des salariés et de l’encadrement.
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intervenant.e
Consultant.e expert.e de la veille sociale, du maintien dans l’emploi et de la prévention des addictions au travail.
durée
3 à 5 journées d’accompagnement en fonction du périmètre de l’intervention et des acteurs associés.
Contactez-nous pour en savoir plus sur cette démarche !
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Bien-être et mal-être au travail : Des états contagieux ?
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Accompagner le retour à l’emploi après un arrêt de longue durée
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Vous est-il déjà arrivé de vous rendre au travail alors que vous vous sentiez malade ? De rester au travail en fin de journée alors que vous ne vous sentiez plus efficace ? Ou encore, vous est-il déjà arrivé, en situation de télétravail, de traiter vos mails depuis votre lit alors que vous étiez malade ? Selon la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche des Études et des Statistiques), 62% des salariés français se sont rendus au travail en étant malades au cours de l’année 2015.
Briser le « mur d’absurdité » au travail : entretien avec Thomas Simon
Dans un monde du travail en perpétuelle mutation, la qualité de vie au travail est au cœur des enjeux sociétaux. Mais au-delà des conditions de travail proprement dites, il est parfois utile de prendre un recul critique sur la culture et le fonctionnement des organisations et de s’interroger sur le sens de certaines pratiques. Il nous a donc naturellement semblé pertinent de recueillir un regard différent.
Thomas Simon est enseignant en Gestion des Ressources Humaines (GRH) à ESCP Business School, campus de Paris et réalise une thèse sur les jeunes diplômés et leurs réactions face à l’absurde en entreprise. Dans ses travaux, il analyse les pratiques managériales et les non-sens dans lesquels elles peuvent tomber. Il a accepté de nous faire part de sa vision du monde du travail et de questionner la dialectique entre la philosophie et les sciences de gestion.
Prévenir les effets de l’insécurité de la situation de travail
Considéré comme un facteur de risque majeur par le collège d’expertise sur le suivi des risques psychosociaux au travail, l’insécurité de la situation de travail a des effets démontrés sur la santé des travailleurs et la performance collective. Dans le contexte actuel, l’insécurité devient structurelle et le risque perçu intense. Comment dans ce cas prévenir ses effets délétères sur les individus et les organisations ?
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Comment expliquer un tel paradoxe entre le nombre de demandeurs d’emploi et le nombre de postes à pouvoir aujourd’hui en France ? Comment, face à ce constat, expliquer les pénuries de personnels dans certains secteurs d’activité ? Existe-t-il, au-delà des raisons socio-économiques évoquées dans les médias, des raisons psychologiques à ce constat ?
Nous vous proposons aujourd’hui quelques éléments de réflexion à la lumière de la théorie de l’adéquation personne-environnement.
Les articles sur cette thématique
Optimiser la prévention de l’absentéisme
Régulièrement, le Blog QVT s’ouvre aux retours sur expériences des consultant.e.s d’AD CONSEIL. L’article d’aujourd’hui est l’œuvre de Alexia SAUNIER, psychologue du travail et des organisations et consultante en santé et qualité de vie au travail. Elle partage ses recommandations pour améliorer l’efficience des démarches d’évaluation et de prévention de l’absentéisme.
Les cellules d’écoute psychologique : un pilier de soutien et de résilience dans le milieu professionnel
Une cellule d’écoute psychologique constitue un soutien dans le paysage organisationnel, elle se
déroule sous forme d’échange entre un professionnel et un(e) ou plusieurs employé(e)s, offrant un
refuge bienveillant où chacun peut trouver un soutien psychologique adapté à leurs besoins. Ces
dispositifs sont souvent mis en place au sein des entreprises ou des organisations, avec pour objectif
premier de créer un environnement propice à l’expression libre et confidentielle des difficultés, des
émotions et des préoccupations des employés.
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Réinventer le pilotage des données sociales au service de la santé et de la qualité de vie au travail
Tous les employeurs collectent chaque année de nombreuses données sociales exploitées dans différents outils, à commencer par le bilan social.
Cette collecte de données, souvent fastidieuse, est opérée dans un but la plupart du temps descriptif. Elle donne rarement lieu à une exploitation où la donnée est associée à des axes de travail. Pourtant, les données sociales sont des outils précieux pour évaluer la santé, la qualité de vie et les conditions de travail. Elles peuvent devenir un puissant outil d’anticipation et d’action, sous réserve de repenser intégralement les dispositifs de pilotage qui les sous-tendent.
Cet article expose les conditions permettant de transformer la collecte descriptive des données sociales en outil de pilotage dynamique.
Structurer, déployer et suivre un plan d’amélioration de la QVT
De nombreuses organisations du travail font face à l’essoufflement de leurs démarches d’amélioration de la QVT passée la phase d’état des lieux. Cette difficulté interroge la façon dont sont élaborés, structurés et déployés les plans d’amélioration de la qualité de vie au travail. Cet article traite de ces écueils et propose des pistes concrètes pour les dépasser.
D’autres accompagnements ciblés
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Thomas Simon est enseignant en Gestion des Ressources Humaines (GRH) à ESCP Business School, campus de Paris et réalise une thèse sur les jeunes diplômés et leurs réactions face à l’absurde en entreprise. Dans ses travaux, il analyse les pratiques managériales et les non-sens dans lesquels elles peuvent tomber. Il a accepté de nous faire part de sa vision du monde du travail et de questionner la dialectique entre la philosophie et les sciences de gestion.
Postures managériales : en finir avec le culte de la performance
Le manager est souvent malgré lui dans une posture managériale préjudiciable pour sa performance et celle de son équipe.
Par injonctions de l’entreprise, croyance, ignorance ou par choix, le manager adopte une posture qui peut dégrader le travail, les relations, voire la santé mentale.
C’est paradoxalement en mettant l’accent sur l’humain plutôt que sur les résultats qu’il sera possible d’améliorer la performance de tous, et donc de l’entreprise.
Comment restaurer la confiance des salariés en entreprise ?
La crise sanitaire, les incertitudes chroniques qu’elle engendre et les changements organisationnels fréquents qui en découlent sont à l’origine d’une instabilité qui met à l’épreuve la confiance des salariés envers leur employeur. Pourtant, celle-ci constitue le ciment de l’interaction entre les deux parties. Elle est le gage d’une relation de qualité sur le long terme et d’un investissement mutuel.
Or, s’il est communément admis que la confiance en entreprise est essentielle, certaines questions restent souvent sans réponse, à savoir comment favoriser concrètement la confiance des salariés envers leur employeur ? Et comment réparer une confiance altérée ? Nous vous proposons aujourd’hui quelques éléments de réponse issus de la recherche fondamentale en psychologie du travail.
Handicap invisible ou invisibilisé ?
La majeure partie des handicaps sont considérés comme invisibles. Ces situations sont considérées comme difficiles à objectiver et nourrissent de nombreux stéréotypes à l’égard des personnes qui en souffrent. Pourtant, des méthodes, des outils et des approches existent pour mieux cerner les conséquences du handicap invisible au travail et mieux répondre aux besoins des nombreuses personnes qui en sont atteintes. A l’occasion de la SEEPH 2023, nous avons fait le choix de mettre en lumière ces enjeux.
« Référents » : des missions transverses en faveur de la QVT
Au cours de la dernière décennie, le droit français a multiplié le recours à la notion de « référent » en pour faire évoluer les pratiques des employeurs dans divers domaines en lien avec la santé et la qualité de vie au travail.
Dans cet article, nous nous intéressons au rôle de ces référents et questionnerons leur véritable utilité et les conditions de réussite de leurs missions.