Fondé en 2007, notre cabinet a récemment évolué dans ses statuts pour devenir une entreprise sociale et solidaire et se doter d’organes de gouvernance démocratique.
Loin d’être une évolution de façade, ce virage traduit notre vision résolument citoyenne de l’engagement en faveur de la qualité de vie au travail.
Cette évolution est sous-tendue par plusieurs raisons fondamentales. En voici les trois principales.
1. Parce que notre engagement ne peut se résumer à notre dimension lucrative
Nous sommes une entreprise privée soumise à des contraintes d’efficience et de rentabilité. Nous sommes à l’aise avec cela et estimons que nos performances sont un juste reflet de notre utilité.
Toutefois, notre objet social, la santé et la qualité de vie au travail, ne peut se résumer à la dimension lucrative de notre activité.
Nous souhaitons aujourd’hui, au-delà de notre dimension lucrative, affirmer la finalité sociale de notre collectif en nous engageant à contribuer en tant qu’acteurs citoyens :
- au financement, à la production et à la diffusion de connaissances et d’innovations,
- au conseil et à l’orientation des acteurs ne disposant pas des moyens économiques suffisants pour accéder aux prestations à caractère lucratif,
- à la contribution à l’effort de solidarité nationale et internationale par la diffusion générale des bonnes pratiques individuelles, collectives et institutionnelles.
Loin de tout angélisme, nous estimons que cet engagement favorisera l’intérêt général pour la qualité de vie au travail et contribuera, même modestement, à l’impulsion de dynamiques vertueuses.
2. Parce que nous croyons que la gouvernance démocratique consolide notre modèle économique
Nous évoluons aujourd’hui dans un contexte concurrentiel et contraint, où l‘utilité de nos interventions est de plus en plus questionnée. Nous développer dans ce contexte tout en maintenant un haut niveau d’exigence dans nos approches, nos méthodes et notre déontologie d’intervention passe par une réflexion collective autour de la performance, de l’innovation, de l’impact de nos actions, mais aussi des lignes rouges que nous nous interdisons de franchir.
Dans notre cas, la gouvernance démocratique se met en œuvre au travers d’un Comité stratégique élu, représentant l’ensemble des composantes de l’entreprise, qui sera mandaté pour élaborer la stratégie pluriannuelle du cabinet.
Nous faisons le pari que cette instance saura, à force de compromis et d’apports complémentaires, tracer un avenir à la hauteur de nos enjeux, sans tourner le dos à nos fondamentaux.
3. Parce que nous voulons affirmer une vision de la qualité de vie au travail
Au cours de nos dix années d’existence, nous avons parfois été confrontés à des pratiques ou des situations à propos desquelles nous aurions souhaité prendre position : des démarches d’employeur « cosmétiques », des études sectorielles méthodologiquement faibles et aux résultats orientés, des démarches de consulting chères et peu utiles, des querelles de chapelle, des actions institutionnelles manquant d’ambition …
Aujourd’hui, nous estimons qu’une prise de position constructive mais franche par rapport à certains écueils relève de notre engagement citoyen.
Devenir une entreprise sociale et solidaire, c’est donc aussi affirmer notre conception de l’amélioration de la qualité de vie au travail, une vision pragmatique centrée sur les acquis tangibles et durables des bénéficiaires de nos actions : les femmes et les hommes au travail.
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