A l’occasion de la SQVT 2022, nous avons choisi de porter notre réflexion sur les leviers à actionner afin de penser une QVT globalisée, participative et en phase avec la transition écologique. Enjeux de gouvernance et de démocratie au travail, mais aussi discussions autour de notre relation avec le numérique face à une digitalisation effrénée. Ce sont les thématiques que nous vous proposons d’aborder au cours de cette semaine consacrée à la QVT.
Nous sommes tous conscients de l’urgence climatique. Toutefois, être conscient d’une problématique ne signifie pas forcément être à même d’en comprendre tous les aspects. En effet, les enjeux climatiques sont éminemment complexes et malgré un intérêt croissant des Français, les causes du changements climatiques sont encore mal connues par le plus grand nombre. Une des raisons à cette méconnaissance est le manque de formation sur le sujet tout au long de notre cursus scolaire et plus particulièrement dans le supérieur, en dépit d’une offre croissante de formations spécialisées.
C’est en tout cas le constat établi par le rapport rendu en 2019 par The Shift Project sur l’enseignement des enjeux climatiques et énergétiques dans le supérieur. Après avoir enquêté sur les propositions d’enseignement auprès de 2450 formations et près de 300 milles étudiants, il apparait que 76 % des formations ne proposent aucun cours abordant les enjeux « climat-énergie » à leurs étudiants. Dans les 24 % de formations restantes, seulement 11% proposent au moins un cours obligatoire.
Le rapport relève également que ces enjeux climatiques et énergétiques sont davantage enseignés en fin d’étude : 66 % des formations les abordant sont de niveau master. Cela pourrait témoigner de la volonté des responsables pédagogiques de faire le lien entre les enjeux climat-énergie et les emplois auxquels les étudiants sont préparés. C’est en effet lors de ces années cruciales que les étudiants auraient besoin de saisir pleinement les problématiques environnementales pour les transposer dans leur premier emploi.
Face à ces déficiences, et à travers son Manifeste signé par plus de 33 milles étudiants, le Collectif Pour Réveil Écologique a interpellé l’enseignement supérieur, les entreprises et les institutions.
Pour illustrer ces enjeux, nous donnons la parole à Rémi Vanel, membre du Collectif Pour Réveil Écologique.
Réalisation et animation : Clémence DEPRESLE, Journaliste pour Le Blog QVT
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