Beaucoup de gens pensent qu’il est compliqué d’objectiver la déficience psychique et qu’elle pose plus de problèmes que les autres déficiences. De fait, la déficience psychique souffre d’un véritable déficit de représentation et représente un tabou au travail. Paradoxalement, c’est la première cause de handicap aujourd’hui. Il est donc essentiel d’améliorer sa prise en charge au travail.

Les maladies psychiques peuvent faire l’objet d’évaluations fines à travers des méthodes, des outils et des tests permettant d’apprécier les contraintes cognitives, relationnelles, émotionnelles ou temporelles. Ces approches ciblent précisément les situations de travail qu’il est nécessaire d’adapter, la plupart du temps au travers d’aménagements organisationnels. Il est par ailleurs utile de rappeler que les difficultés des personnes souffrant de maladies psychiques sont souvent similaires à celles des personnes souffrant d’autres troubles invalidants pourtant mieux acceptés (fatigabilité, difficultés de concentration, moindre tolérance à la demande immédiate, etc.).

Compenser efficacement la déficience psychique passe également par des actions de sensibilisation susceptibles de libérer la parole, de rétablir les faits et de dépasser de nombreuses idées reçues infondées.

Contact Popup Solutions

Semaine de la QVT 2023 - Webinaire

Changer de regard sur le management :

De la méritocratie à la coopération