Ces métiers où l’on se tait : exigences émotionnelles et culture d’entreprise
Un rapport naturel aux émotions est loin d’être une évidence dans de nombreuses cultures professionnelles. C’est même paradoxalement chez les travailleurs soumis à de fortes exigences émotionnelles que l’on observe d’importants freins culturels et organisationnels à l’expression des émotions.
Dans les environnements sous tension, les émotions – et à fortiori leur versant négatif – sont souvent perçues comme à une faiblesse, un déficit de compétences ou encore une incapacité à se confronter à la réalité d’un métier.
On observe ainsi des culture de travail où se pratique une forme de déni des émotions négatives, comme dans les entreprises de plus en plus nombreuses à promouvoir une culture de l’hyper positivisme où l’affichage ostentatoire d’un bien-être de façade devient une sorte de dress code émotionnel.